La Plume à Papotte
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 Culture musicale

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Tornade
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MessageSujet: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:48

Blues

L'origine du blues est controversée. Pour certains, il est né dans les champs de coton américains et était perpétué par les esclaves. Pour d'autres, il est un descendant direct du négro spiritual et du gospel. Dans tous les cas, les premiers disques de blues sont apparus aux Etats-Unis dans les années 20 sous l'impulsion de W.C. Handy qui a signé en 1923 Father of the Blues. Basé en général sur trois accords, le blues met en avant surtout la guitare. Il est empreint de tristesse et relate en général des histoires qui finissent mal. Il a pris ensuite différents noms suivant la zone géographique où il s'est développé (Delta Blues, Memphis Blues, Chicago Blues, New York Blues...). Le blues est à la base du rock. Il a été une grande influence pour les groupes rock anglophones des années 60/70 (The Beatles, Rolling Stones, Led Zepellin, Cream...). Il continue aujourd'hui d'exercer une influence sur de nombreux artistes tels que les White Stripes ou Ben Harper qui se réfèrent volontiers à Robert Johnson, une référence en la matière au même titre que John Lee Hooker, BB King, Blind Lemon Jefferson ou encore Charley Patton...

Rock'n roll

Dans sa forme originelle, le rock 'n roll vient du blues. Il en a hérité ses structures mais se joue plus rapidement au point de pouvoir faire danser ceux qui l'écoutent... La naissance du rock n'roll est assez controversée : on ne peut dire précisément s'il est né du blues de Chuck Berry, ou de Buddy Holly ou du King, Elvis Presley. En mars 1952, devait se tenir ce qu'on peut considérer comme le 1er concert de rock au monde. Organisée par Alan Freed, animateur américain de radio, cette manifestation, le Moondog Coronation Ball, aurait dû avoir lieu à Cleveland...mais les 20 000 spectateurs surexcités brisèrent les barrières de sécurité et firent du même coup annuler le concert. Le rock n'roll a de manière évidente rapproché la guitare de l'électricité, en proposant un rock rebelle, sexuel et sauvage. Le revival rock n'roll a lieu au début des années 2000 avec des groupes comme The Strokes ou The Hives. L'expression "T'as la banane!" vient de la banane (coupe de cheveux) des rock n'rollers comme Elvis ou Dick Rivers en France.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:50

Hard-rock

Comme son nom l'indique, le hard rock est une version plus dure du rock traditionnel. Apparu dans sa première forme à la fin des années 60, il n'a cessé d'évoluer et de se diversifier pour devenir quelque peu obsolète de nos jours. A la fin de la décennie 60, des groupes américains tels que le MC5, les Stooges, Cream, Jimi Hendrix Experience ou les Yardbirds inventent un rock avec des guitares plus saturées et une voix plus criée. Des caractéristiques apparaissent dès lors : les premiers guitar heroes et leurs interminables solos, un look agressif à base de cuir et de jeans déchirés et des paroles simples et rebelles (sex, drugs and rock'n roll).

Au cours des années 70, les Anglais de Led Zeppelin, Deep Purple et <B<>durcissent encore le mouvement. Plus mature, le style se diversifie à la fin des années 70. Le hard rock bluesy est incarné par les australiens d'AC/DC. Aerosmith radicalise le style des Rolling Stones, les membres de Judas Priest travaillent leurs garde-robes simili-skaï... Durant cette période, le rock progressif, le punk, la new-wave et le disco prennent le pas sur un hard rock marginalisé.

Mais la perfide Albion ne s'avoue jamais vaincue et c'est d'elle que viendra le renouveau à la fin des années 70 avec l'arrivée de la new wave of british heavy métal. Débarquent alors les furieux Iron Maiden, Def Leppard et Motorhead. Aux Etats-Unis, Van Halen fait découvrir le glam. A cette époque, la technique évolue et permet aux groupes d'obtenir un son plus lourd, plus gras et agressif. La tendance est alors au heavy-métal sous l'impulsion de Black Sabbath et Metallica au début des années 80. En restant dans le hard rock, la décennie 80 accouche de jolis bébés américains nommés Mötley Crue, WASP, Poison ou Guns 'N Roses affinant toujours plus la frontière avec le heavy-métal. Le style se répand dès lors à toute la planète. En France, Trust ou Warning réchauffent l'atmosphère. L'Allemagne présente Scorpion et Accept tandis que les Suédois de Europe font hurler les stades avec The Final Countdown.

En 1986, l'album Reign in Blood de Slayer signe le coup d'envoi des styles plus radicaux comme le death-métal ou le black-métal. Le hard-rock paraît alors plus gentil. C'est ce qui va paradoxalement lui donner un plus grand succès populaire avec le hard FM représenté par Bon Jovi ou les Guns 'N Roses. Le glam rock séduira également avec Van Halen, Alice Cooper, Kiss, Poison, Mötley Crüe, Cinderella et Spinal Tap. Aujourd'hui, il n'y à guère que les papys du hard-rock pour faire perdurer le genre. Iron Maiden, Deep Purple, Motorhead, AC/DC ou Ozzy Osbourne ont sorti des albums en 2002/2003. Mais on l'a vu, les Anglais ont plus d'un tour dans leur sac... Et la relève viendra peut-être de la parodie avec l'excellent album de The Darkness sorti en 2003, qui se déchaîne en imitant les chanteurs en combinaisons de diamants et les guitare heroes à bandeaux dans les cheveux ! Hard rock pas mort !

Glam rock

Le glam rock est un mouvement qui s'est développé en Angleterre dans la 1ère moitié des années 70. Il tire son nom de "glamour" et se caractérise par des guitares crunchy et des attitudes sexy proches de l'androgynie. T-Rex fut un pionner en la matière et David Bowie reste le seul survivant de cette période... Le cinéma en a fait son affaire également avec Ziggy Stardust adapté de l'album éponyme de Bowie et Velvet Goldmine. Encore plus récemment, le film Hedwig and The Angry Inch a rendu un hommage sans précédent à l'époque glam rock avec un héros musicien androgyne au look coloré et au maquillage exagéré... L'engagement pour la bisexualité fut l'un des propos majeurs de la scène glam rock. Aujourd'hui, des groupes comme Placebo ou The Dandy Warhols essaient de faire revivre le glam rock.

Punk

Le punk est le rock le plus basique qu'on puisse trouver sur Terre. C'est au milieu des années 70 qu'il devient un style à part entière des 2 côtés de l'Atlantique. Il se caractérise par l'esprit "No Future". L'année 1977 est très représentative du mouvement punk, tant musicalement que vestimentairement. Des groupes comme les Sex Pistols, Television, les Stooges ou les Ramones ont ouvert la voie à une rébellion sociale et tout ce qui s'ensuit. Le code vestimentaire (la crête teinte sur la tête, les badges colorés, les cuirs et autres jeans serrés et troués) du mouvement punk colle avec l'idée symbolique des textes des chansons et des riffs de guitares : nihilistes, abrasifs et sans concessions. Par la suite, dans les années 90 et 2000, le punk se mue de deux manières différentes. D'une part en électro punk, avec des artistes comme Peaches ou bien en néo punk (ou punk rock) avec Sum 41, Good Charlotte et bien d'autres. Le revival punk prouve que ce mouvement n'était pas qu'une mode, mais bel et bien la voix de la jeunesse et de la rébellion !

New wave

La new wave (nouvelle vague en anglais) est apparue à la fin des années 70 et au début des années 80 en Angleterre et aux Etats-Unis. Ce style prend ses racines dans le punk mais est beaucoup plus simple et proche de la pop. Il tire du punk son côté irrévérencieux mais y incorpore des éléments électroniques (notamment des synthétiseurs). La new wave recouvre plusieurs familles musicales, de la synth pop (Depeche Mode, Human League, Soft Cell, Duran Duran) au new romantic (Visage, Talk Talk) en passant par le goth (Siouxsie & The Banshees, The Cure, Bauhaus), le post punk (Devo, Gang Of Four, Joy Division), le ska (Madness, The Specials), le rockabilly (The Cramps, Stray Cats) ou encore la power pop (The Cars). Au début des années 80, la new wave influence des artistes déjà établis tels que Blondie, The Pretenders, The Police ou encore David Bowie qui incorporent ses sonorités dans leur musique. Avec l'explosion du clip vidéo concomitante à la naissance de ce style, la new wave connaît une exposition médiatique sans précédent qui prendra fin au milieu des années 80. Les groupes issus de cette période continueront pour la plupart leur carrière et restent encore aujourd'hui une grande influence pour de nombreuses formations qui ont été élevées au son de cette musique (Blur, Interpol, Coldplay...).

Heavy métal

Comme le hard-rock est une radicalisation du rock'n roll traditionnel, le heavy métal n'est ni plus ni moins qu'une exacerbation du hard rock lui-même. On en retrouve les prémices déjà dans les années 70 avec des groupes anglais comme Led Zeppelin, Deep Purple ou Black Sabbath. Les puristes considèrent d'ailleurs que c'est bien Black Sabbath et son leader Ozzy Osbourne (aujourd'hui pitre à la télévision) qui est à l'origine du mouvement.

On reconnaît le heavy métal à ses sonorités plus lourdes et à ses battements de guitares saturées systématiques, effectués dans les riffs en étouffant les cordes avec la paume de la main au niveau du chevalet. Les batteurs prennent leur envol et deviennent de plus en plus puissants et techniques, recentrant leur dextérité sur le jeu de double grosse caisse. La voix devient également plus criée que chantée tandis que les guitaristes ne jouent désormais plus que par paires, se complétant ou se défiant.

Ainsi, si Black Sabbath "crée" le heavy avec le légendaire album Paranoid en 1970, d'autres groupes sont par la suite considérés à tort comme successeurs dans ce style. C'est le cas de la vague (pourtant talentueuse) de la "new wave of British heavy métal" qui déferle dans les années 80. Iron Maiden, Judas Priest, Def Leppard, Saxon, Motorhead.... malgré leurs qualités, ne pratiquent pas du heavy métal proprement dit mais du bon hard rock. Le renouveau et la vitesse supérieure apparaîtront en 1982 avec Kill'Em All, le 1er album de Metallica. Délaissant les looks cuir-clous-frisettes-spandex rose, les quatre Californiens accélèrent la cadence, montent la saturation et laissent bouche bée toute une génération d'adeptes. Suivront les radicalisations de Slayer, les muscles d'Exodus ou Possessed puis, la création de Megadeth (et son leader Dave Mustaine, ex-guitariste soliste de Metallica, tiens donc!) et les formations de Pantera ou Sepultura. Au fil des années 80, le style fait des rejetons comme le speed métal, le death métal, le trash métal, le grindcore etc... et les groupes se multiplient. Avec l'arrivée du néo métal dans les années 90, le heavy métal est en perte de vitesse au profit d'albums intégrant des influences hip-hop et épaississant toujours plus leur style. Les lignes de guitare ont également tendance à être épurées et on compte sur les doigts d'une main les titres comportant des solos alambiqués à l'ancienne! En 2003, Metallica vient rappeler que le heavy métal n'est pas mort avec son puissant album St Anger (faisant oublier ses très décevants 2 derniers opus) et rappeler à tous que si Black Sabbath a inventé ce style, il lui a donné ses lettres de noblesse.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:53

Métal

Le métal est un style de musique apparu au cours des années 70. Dérivé du blues, il se caractérise par des guitares distordues lourdes et agressives, un chant rageur et une section rythmique à l'épreuve des balles. Il est né en l'Angleterre avec des groupes fondateurs comme Black Sabbath, Judas Priest, Iron Maiden ou encore Motorhead mais aussi aux Etats-Unis avec Alice Cooper, Kiss ou encore Van Halen. Au cours des années 80, le métal a gagné en popularité grâce aux locomotives trash Metallica et Megadeth. Avec le temps, il est devenu de plus en plus agressif et a pris des formes bien différentes du punk métal au death métal en passant par le pop métal, le black métal ou encore le rap métal.

Néo métal

Le nu (new) métal ou néo-métal est un style de musique récent qui associe les 2 tendances fortes du moment : le métal et le hip-hop. Dans une fusion riche, il associe des riffs de guitare et une batterie métal (donc lourds et secs), à une voix rappée, une basse plus présente, des samples et parfois des scratches.

La première rencontre de ces 2 genres date de 1986 lorsque le producteur Rick Rubin réunit les rappeurs de Run DMC et les rockers d'Aerosmith pour le tube mémorable Walk this Way. La même année, les Beastie Boys, rappeurs blancs east coast, invitent Kerry King, de Slayer, pour un solo de guitare d'anthologie sur License to Ill. Mais la fusion totale par un même groupe est réalisée par Anthrax en 1987, dans son EP I'm the Man où le chant rappé se mêle aux guitares. Le groupe fera également un duo avec Public Enemy sur le titre de ces derniers Bring the Noise. Mais la révolution n'arrivera réellement qu'en 1992 avec le 1er album de Rage Against the Machine, délivrant un mélange homogène de hip-hop et de métal avec un son totalement nouveau.

Aujourd’hui, ce sont des groupes comme Linkin Park, Limp Bizkit, Korn, P.O.D, Kid Rock ou Enhancer et Pleymo chez les Français qui ont pris place sur les scènes de néo-métal.

Black métal

Le black métal est apparu au milieu des années 80. Ce style se caractérise par des ambiances sombres et trash bénéficiant de gros riffs métal et de paroles "maléfiques" empreintes d'un certain désespoir. En général, les artistes et les fans de black métal s'habillent en noir et forment une communauté underground soudée. La scène scandinave black métal est particulièrement active avec des groupes comme Burzum, Bathory, Mayhem, Dark Funeral, Immortal ou encore Satyricon qui, pour certains, existent depuis l'éclosion du genre. Black Sabbath a été une grande influence pour tous ces groupes. Le black métal peut prendre aussi la forme du true black métal plus radical et du black symphonique plus mélodique.

Doom

Se dit du doom métal. Version moderne du black métal apparue au début des années 90 dans certains morceaux de Slayer, Venom, Mercyful Fate, ou Bathory. Caractérisé par des guitares toujours écrasantes mais plus lentes et plus étirées, et une voix toujours criarde et inhumaine, à la limite de la rupture. Les paroles tournent moins autour du satanisme ou du blasphème envers le christianisme, et s'orientent vers une sorte de romantisme païen.

Death métal

Musique caractérisée par des sons massifs de guitare et de batterie, associés à une voix gutturale grave, proche du rugissement. Dans le sillage du heavy métal mais plus sombre que lui, ce style est apparu avec l'album Reign in Blood de Slayer en 1986 et s'est développé au long des années 90 en Floride sous l'impulsion du producteur Scott Burns (Obituary, Deicide, Cannibal Corpse, Morbid Angel). Toujours conflictuelles, les paroles varient selon les groupes entre satanisme (Deicide), ésotérisme (Morbid Angel), gore (Cannibal Corpse) ou anti-capitalisme (Dying Fetus).
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:54

Grunge

Le grunge (crasse entre les doigts de pieds, en argot américain) est apparu à la toute fin des années 80 aux Etats-Unis comme un hybride entre le heavy métal et le punk. Avec l'arrivée de Nirvana, le grunge a connu son heure de gloire dans la 1ère moitié des années 90 et a fait de Seattle son berceau. Très inspirés par la carrière de Neil Young (chemises à carreaux, cheveux gras, jeans déchirés...) les membres des groupes de Seattle comme Pearl Jam, Soundgarden, Temple of the Dog ou Alice in Chains ont littéralement relancé le rock à la fin des années 80. Le grunge fut le symbole de la "Génération X" (illustrée dans le film Singles), une génération un peu paumée aux rêves américains brisés par la vanité de la vie et les multinationales aliénantes... Le grunge a aussi une date de décès: le 5 avril 1994, le jour de la mort de Kurt Cobain. Depuis, le seul véritable survivant du grunge est le groupe d'Eddie Vedder, Pearl Jam qui s'évertue à sortir des disques, souvent assez éloignés du style grunge, et plus apaisés. Les suiveurs du mouvement, Creed, Bush, Nickelback, Stained connaissent un succès non négligeable même après la mort supposée du grunge.

Indie/rock indé

Le rock indé, ou indie rock, est un terme qui vient de l'indépendance de groupes rock US vis-à-vis des grandes maisons de disques dans les années 80. Le rock indé s'apparente aussi à ce qu'on appelle le rock alternatif, dans le sens où il propose une alternative au rock traditionnel en essayant de passer par un discours anti-commercial et de se produire de manière indépendante. Transformé ensuite en genre musical à part entière, le rock indé mêle guitares saturées et mélodies pop minimalistes teintées tantôt de rêve, tantôt de désespoir... Souvent armés de guitares abrasives, les groupes de rock indé comme Hüsker Dü, Dinosaur Jr. ou Mudhoney sont pourtant remplis de bons sentiments et dotés d'une forte sensibilité pop. Souvent réservé à un public underground, le rock indé s'est néanmoins ouvert au grand public (toute proportion gardée) avec des albums comme les trois premiers Smashing Pumpkins, certains albums de Sonic Youth et l'éclosion "démocratique" de groupes comme Weezer, Fountains of Wayne ou les Pixies.

Stoner

Le stoner est un style apparu au cours des années 90. Les groupes stoner s'inspirent du métal auquel ils empruntent des riffs puissants à la Black Sabbath, Blue Oyster Cult ou encore Blue Cheer mais le traitement du son varie quelque peu par rapport à celui de leurs aînés.

Fortement influencé par le son gras des premiers groupes grunge et imprégné de la culture rock alternatif, le stoner connaît ses premières heures avec des groupes tels que Monster Magnet, Fu Manchu, Kyuss, Obsessed, Helmet ou Stone Temple Pilots. Son succès ne fait que grandir au cours des années 90, notamment aux Etats-Unis, où il rassemble un public de plus en plus fidèle.

Malgré la montée en puissance du néo métal, le stoner reste encore au début du troisième millénaire un des fers de lance de la scène métal alternative avec des groupes tels que Queens Of The Stone Age ou les infatigables Monster Magnet.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:56

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Hip-hop

Le terme hip-hop, à la base, définit en fait plus une culture qu'une musique : le graffiti, la danse de rue, la breakdance. Initié aux Etats-Unis dans les années 70, le hip-hop est, musicalement parlant, assimilé de manière évidente au rap. Néanmoins, par "hip-hop", il faut entendre courant culturel et musical, plus que genre musical à part entière. Aujourd'hui le terme hip-hop est souvent utilisé pour encadrer les styles rap, R&B et nu-soul. Il définit tout aussi bien une attitude, un style de vie.

Trip hop

On peut avancer, sans prendre trop de risques, que le trip hop est apparu aux alentours de 1993 à Bristol, dans le sud de l'Angleterre. Schématiquement, le trip hop est du hip hop lent mélangé à de la musique électronique downtempo. Le terme, inventé par un journaliste anglais, est une contraction de trip (voyage en anglais) et de hip hop. Plutôt instrumental au départ, le trip hop est une musique aux beats paresseux, souvent ornée de cordes, de cuivres et de sonorités électroniques. Il en résulte une musique organique et sensuelle. Les premiers à s'être essayés au genre sont Massive Attack, Tricky, DJ Shadow et Portishead.

Les premiers labels majeurs du trip hop sont Mo'Wax, Ninja Tune, Cup of Tea, Pork, ou Wall of Sound. Très vite, le trip hop évolue et se lie d'amitié avec les voix, féminines pour la plupart, et en bonne partie inspirées de la soul. Musique au large spectre d'expérimentations, le trip hop est construit à la manière forte et dure par Tricky; douce, angoissante et sensuelle par Portishead et plus trempée dans la soul, voire la pop grâce à un groupe comme Morcheeba.

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R'n'B

Apparu à la fin des années 40, le rhythm and blues synthétise, en un format bref (d'abord destiné au format 78-tours) plusieurs formes de musiques afro-américaines et blanches : blues, gospel, spiritual, jazz et country music. Arrangements de guitare légers, accents sur les cuivres et le piano : la formule est simple et efficace. Au départ, le rhythm'n'blues est une musique de noire faite par des noirs pour un public noir - on l'appelle alors "race music" (terme qui finira par disparaître dans les années 50)...

Les pionniers du genre furent les bluesmen T-Bone Walker, Muddy Waters et BB King. Louis Jordan en était la vedette incontestée. Dans les années 50, le rhythm'n'blues se focalise davantage sur les voix avec des chanteurs comme Ray Charles, le premier à avoir fait "passer" (non sans susciter la controverse) le répertoire du sacré au séculaire (de l'église aux salles de concert). Le rhythm and blues commence à conquérir les blancs américains qui ne tarderont pas à créer le rock en empruntant les rythmes du R&B. A cette époque Jackie Wilson est également très populaire, une sorte d'Elvis Presley noir... Le rhythm'n'blues se mue en soul au début des années 60 : Sam Cooke, James Brown, Aretha Franklin et la chanteuse Etta James figurent alors parmi les artistes les plus représentatifs du genre.

L'arrivée du label Tamla Motown donne une nouvelle direction au R&B, offrant un son et des arrangements plus sophistiqués: violons en cascades et voix suaves. Des groupes comme les Temptations ou les Supremes connaissent un énorme succès. Aujourd'hui, le R&B est un savant mélange de funk, hip-hop et soul incarné par des artistes talentueux comme Erykah Badu, Bilal, D'Angelo et dans un registre plus commercial : Beyoncé, Justin Timberlake, Mariah Carey...
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:57

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Rap

Le rap est reconnaissable par son phrasé syncopé, presque parlé. Il fait ses 1ères émules aux USA, dans la rue au début des années 80. Les paroles, souvent revendicatives et réalistes, sont la plupart du temps soutenues par un beat en boucle, un sample et parfois des scratches. Le rap est une musique politisée, à l'image de groupes comme Public Enemy, parfois violente (NWA côté west coast, NTM côté 93!), parfois subversive et drôle (Tone Loc). Le rap a également fait le succès de gens qui auraient sans doute écrit des poèmes si cette musique n'avait pas existé! A l'image de MC Solaar par exemple... Le rap a aussi révélé de vrais génies au niveau mélodique, mélangeant le côté revendicatif et l'humour du second degré relatant la vie quotidienne: on pense notamment à des groupes comme De la Soul ou A Tribe Called Quest.

East cost

Style de rap issu de la côté Est des Etats-Unis, autour de New York, en opposition avec la tendance west coast en provenance de Los Angeles. A l'origine, le rap est né à New York à la fin des années 70. Durant la décennie 80, les styles se sont diversifiés et répandus géographiquement. L'east coast s'est alors mis à développer des beats plus agressifs, à utiliser des samples dans les instrumentations et les scratches alors que les MC montraient plus de dextérité dans la création des textes. Le rap east coast est ainsi devenu un rap moins facile d'accès, plus axé sur l'écoute que le dancefloor, à l'inverse du rap west coast. Les artistes d'origine sont Grandmaster Flash, Afrika Bambaataa ou Eric B & Rakim. Les plus récents : Nas, le Wu Tan Clan ou The Roots.

West coast

Genre de rap venu de la côté Ouest des Etats-Unis autour de Los Angeles (South Central, Compton), en opposition au rap "east coast" issu de la région de New-York. Développé un peu après le rap east coast, le rap west coast connaît son éclosion à la fin des années 80 avec des groupes "gangsta" comme NWA alors mené par Ice Cube et Dr.Dre, 213 (Snoop Dog, Nate Dogg, Warren G). Le rap west coast a une connotation "gangsta" assez marquée et peut-être un peu moins "consciente" (politisée, théorique, éducative) que son pendant east coast. Des rappeurs comme Tone Loc et Cypress Hill ont su, eux, saupoudrer le rap west coast d'une bonne dose de recul à l'aide d'humour, de sexe et/ou d'un discours plus "light". Mais 2Pac, Dr.Dre, Suge Knight et son label Death Row ont définitivement été les producteurs du "rap dur" sur la page du hip-hop américain. Aujourd'hui, le rap west coast est censé être plus axé dancefloor que le rap east coast, plus sombre et plus souvent "mature" dirons nous...
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 16:59

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Pop

La pop peut revêtir plusieurs définitions si l'on se place de l'un ou de l'autre côté de l'Atlantique. En Amérique, pop signifie popular (populaire en anglais) et regroupe des artistes populaires comme son nom l'indique. Ainsi,, Tom Jones, Michael Jackson (surnommé le King of Pop) et Britney Spears sont considérés comme pop. En Angleterre et en Europe en général, la pop est un style à part entière. Il se caractérise par des mélodies fortes, des refrains entraînants, assez calmes, joués en général par un groupe (basse, batterie, guitares, chant, piano). Les groupes anglophones sont des maîtres en la matière car pionniers dans le style avec les Beatles, les Beach Boys ou encore les Kinks. Au milieu des années 90, l'Angleterre a remis la pop au goût du jour sous l'appellation britpop avec Oasis, Blur, Suede, Travis ou encore Pulp. La pop peut se combiner avec d'autres styles et a tendance à les adoucir (électro pop, punk pop, pop rock, pop métal...). Lorsqu'elle est jouée avec de grosses guitares saturées la pop devient power pop (Weezer, Foutains of Wayne, Foo Fighters, Jimmy Eat World), une spécialité américaine.

Teen pop

Ce terme désigne de la musique pop destinée aux adolescents (teenagers en anglais). Elle est la plupart du temps promue par de très jeunes artistes...Britney Spears en est l'icône principale, mais avant elle, des boys band comme New Kids on the Block, Take That ou 2 Be 3 en France, furent les pionniers du genre.

Variété

La variété puise ses influences dans d'autres styles (pop, rock, hip hop, électro, chanson...) pour en donner une version plus accessible. Elle est le pendant français du terme américain pop (abréviation de popular, populaire en anglais) et s'adresse à un public très large. La variété francophone a toujours été au sommet des classements hexagonaux avec des artistes tels que Claude François, Adamo, Charles Aznavour, Joe Dassin, Julien Clerc, Serge Lama, Lara Fabian, Hélène Segara, Isabelle Boulay, Céline Dion, Natasha St Pier, Florent Pagny ou encore la Star Academy. Son succès repose sur des artistes aux personnalités et aux voix marquantes. Les artistes de variété ont en général la particularité d'être avant tout des interprètes qui s'entourent d'auteurs et de compositeurs, aguerris à ce genre d'écriture (Jean-Jacques Goldman, Erick Benzi, Pascal Obispo, Lionel Florence). Les productions varient suivant les pays et leurs racines musicales. En France, la majeure partie de la variété tire ses influences de la chanson française, notamment au niveau d'un des thèmes principaux qu'elle développe, à savoir l'amour...
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 17:03

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Funk

La musique funk est l'expression la plus brute et la plus "africanisée" du rhythm & blues. Le mot "funk" vient de l'argot "stink" ("puer" en français) pour définir un style dépouillé et roots. La funk est apparue dans les années 70 avec James Brown, Sly and the Family Stone, George Clinton, Parliament et Funkadelic. Entre rock, soul et psychédélisme, elle repose sur des rythmes groovy et prend naissance souvent au cours de jam. Par la suite, les artistes rap se sont largement servis et ont pioché dans la funk afin de faire des samples pour leurs morceaux.

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Disco

La disco est apparue du début des années 70. Elle tire son nom de l'abréviation du mot discothèque, des clubs où l'on ne passait que de la musique pour danser. D'abord estampillée "musique noire", la disco s'est ensuite propagée dans toutes les oreilles via les dancefloors du monde entier. Ce style, très joué en club (comme le Studio 54 de New York) reprend des éléments de funk, de soul et se caractérise par des lignes de basse très groove et un beat appuyé. Les pionniers du disco comme les Bee Gees, Cerrone, Gloria Gaynor, Blondie, Donna Summer, Chic, Village People ou Patrick Hernandez (qui a signé l'énorme Born to be Alive en 1979) ont influencé bon nombre d'artistes par la suite, que ce soit dans le rock (dance rock) ou la house (S'Express) à la fin des années 80.

Mais pour vous donner une idée visuelle de ce qu'est la disco, regardez plutôt le film La fièvre du samedi soir, vous (re)découvrirez ainsi les codes vestimentaires à base de velours, de cuir, de cols de chemise qui débordent très loin etc...

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Easy listening

Musique littéralement "facile à écouter", l'easy listening est le nom moderne des musiques désuètes et aujourd'hui totalement kitsch des années 60, 70. Avec le décor et les vêtements adéquats (cols pelles à tartes, camaïeux d'orange et marron, gourmettes en or),ce courant connaît à nouveau un fort succès à la fin des années 90. Les morceaux semblent (ou sont réellement) tirés de bandes originales de pornos italiens de 1976 ou de vieux mambos dégoulinant de violonades. L'électro s'en inspire également avec beaucoup d'humour.

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Folk

La folk est apparue aux Etats-Unis et en Grande Bretagne au cours de la 1ère moitié du 20ème siècle. Traditionnellement, cette musique jouée à la guitare acoustique (folk) traitait de sujets universels et passait oralement de générations en générations, si bien que les 1ère chansons folk n'ont généralement pas d'auteur défini. Les 1ers enregistrements folk ont été l'œuvre de Woody Guthrie dans les années 40 mais c'est Bob Dylan qui démocratisera ce style dans les années 60 aux travers de ses 1ers albums (Bob Dylan, The Freewheelin' Bob Dylan...) en abordant des sujets plus personnels. A partir de Bob Dylan, les auteurs folk se multiplient et ne se contentent plus de reprendre des vieux standards du genre. Ils n'hésitent pas à mélanger la folk au rock, à la pop, au blues et à la country à l'image des groupes anglais The Byrds ou The Beatles... La folk est une musique revendicative qui est un excellent support pour des auteurs engagés dans les années 70 tels que Joan Baez ou Leonard Cohen.

Au fil des années, ce style a perdu de son attrait mais exerce toujours une influence sur de nombreux artistes (Tracy Chapman, Beck, Beth Orton, Ben Harper, The White Stripes...).

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Ambient

L'ambient est une musique d'atmosphère caractérisée par une absence quasi totale de rythmiques et par des plages instrumentales qui superposent des nappes synthétiques. Le terme ambient a été utilisé en premier par Brian Eno en 1978 pour désigner ses travaux d'expérimentation sur les textures sonores présentes dans son album Ambient 1: Music for Airports. On l'applique plus généralement aujourd'hui à toute musique synthétique "calme". William Orbit, The Orb, Air ou encore Massive Attack s'y sont frottés... On peut retrouver ce genre de musique dans les coins chill out des soirées.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 17:05

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House

La house est née au mois de janvier 1986, à Chicago. C'est le DJ Frankie Knuckles, alors résident au Warehouse (d'où le terme "house") qui inventa ce style en jouant sur des mixes de rap et de funk. D'abord testée dans plusieurs clubs (souvent à un public noir et gay) de Chicago, la house se propage assez rapidement vers un public de plus en plus large. Notamment grâce à Lil'Louis, un autre DJ du club The Future à Chicago. La house est alors reconnue comme un mouvement à part entière, proposant une espèce de mélange entre le disco, la funk et la techno. Plusieurs DJ apparaissent sur la scène house comme Jesse Saunders, Marshall Jefferson et Steve Silk Hurley. Le mouvement s'exporte à New York, puis à Londres. C'est entre les Etats-Unis et l'Angleterre que la house va donner vie à l'acid house en 1988. L'acid house se construit sur les bases de la house de Chicago et du psychédélisme des années 60. Résultat? Des couleurs musicales vives, le smiley (le sourire jaune), les Roland TB303 et des groupes phares comme Coldcut, S-Express, Bomb the Bass... La house et l'acid house révolutionnent alors la musique des clubs et se répand un peu partout.


Acid house

L'acid house est apparue aux Etats-Unis au milieu des années 80 sous l'impulsion des producteurs DJ Pierre, Adonis, Farley Jackmaster Funk ou encore Phuture. D'abord propre à la ville de Chicago et symbolisé par le "smiley" cher aux hippies dans les années 60, ce style traverse l'Atlantique au début des années 90 sous l'impulsion de Technotronic, KLF, M.A.R.R.S. ou S'Express. L'acid house mixe des éléments de house avec des basses profondes caractéristiques du synthétiseur Roland TB-303. On retrouve l'esprit acid house au cours des années 90 avec des artistes tels qu'Armand Van Helden ou Felix Da Housecat. Ce revival influence par exemple Peaches et DJ Hell qui utilisent également dans leur musique les basses du Roland TB-303...

Techno

Dérivée de la house, la techno est née dans les années 80 à Detroit, aux Etats-Unis. Fasciné par les productions seventies des groupes comme Parliament et Funkadelic, le jeune Juan Atkins expérimente le son particulièrement funky des synthétiseurs de l'époque. Il monte différents groupes : Cybotron, Model 500 et Infinity avec lesquels il installera les bases de la techno, créant une musique futuriste. Mélange des sons robotiques de Kraftwerk (pionniers de la musique électronique) au funk barré des Parliament, rythmés par des béats uptempo électroniques (autour de 120 BPM).

Dans l'idée d'expliquer ce style musical, Derrick May (un autre pionnier du genre avec Kevin Saunderson) est l'auteur d'une formule assez originale: "c'est comme si George Clinton et Kraftwerk étaient restés coincés dans un ascenseur avec juste un séquenceur pour leur tenir compagnie." Phénomène underground au départ, la fièvre techno finit par s'exporter en Grande-Bretagne à la fin des années 80 avec l'émergence des groupes comme les Chemical Brothers, Underworld, Orbital ou The Prodigy. A Sheffield, la scène techno s'organise avec la création du célèbre label Warp dont est issu le groupe LFO.

En perpétuel mouvement, la techno enfante de nouveaux styles: big beat, drum'n'bass, trance goa, trip-hop, hardcore, jungle... Principalement diffusée à travers des maxi-45 tours vinyles et des compilations, la techno envahit rapidement les dancefloors du monde entier. Formé aux platines de l'Hacienda à Manchester, c'est le DJ Laurent Garnier qui contribuera à populariser cette musique en France. En 1998, il reçoit la première Victoire de la Musique dans la catégorie techno et se produit en concert à l'Olympia. Cette année est également marquée par l'organisation de la première Techno Parade à Paris.

Drum'n'bass

La drum 'n bass est apparue au début des années 90. Il s'agit d'un style dérivé de la techno qui se caractérise par des rythmes rapides et tribaux, de grosses basses profondes... La drum 'n bass est très liée à la jungle et Roni Size, Goldie et DJ Hype sont souvent cités comme des références du genre.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 17:06

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Electro-pop

Avouons-le d'emblée, le classement des différents genres de musiques électroniques est un casse tête ! L'électro pop, en tant que sous genre à part entière, n'échappe donc pas à cette règle. L'électro pop existe grâce aux machines servant à composer des musiques électroniques (techno, jungle, house). Celles-ci sont venus rencontrer la musique pop et ont donc fait éclore l'électro pop. Le précurseur en la matière est sans doute le groupe allemand Kraftwerk, qui dans les années 70 a mélangé musique industrielle et electronica à des sonorités et des mélodies pop, relativement faciles d'accès. Au terme électro pop, on peut rapprocher l'étiquette "poptronica", mélange de pop (musique au format chanson) et d'electronica (musique électronique à tendance expérimentale).

Dans les années 80 puis 90, les musiques électroniques ont pris possession de la pop, créant ainsi de véritables chansons orchestrées grâce à des machines, et non plus uniquement faites d'instruments acoustiques. En vrac, et pour le grand public, on peut citer des groupes comme Depeche Mode ou New Order, qui mélangèrent pop rock et "beep beep" en tous genres... Plus tard dans les années 90, des artistes influencés par la pop, mais aussi le punk de la fin des 70's, se mettent à faire de l'électro pop.

Ainsi Add N To (X), The Notwist, Adult, Robots in Disguise, Ellen Allien ou encore Chicks on Speed s'imposent lentement mais sûrement au devant d'une nouvelle scène pop, voire punk, décomplexée et souvent ludique. Côté français, on a récemment pu voir éclore une scène électro pop d'un autre registre avec en "leader" le duo Air qui façonne une musique aérienne et onirique. Derrière, on trouve d'autres artistes novateurs comme M83, .nolderise ou encore Emilie Simon (considérée comme la Björk française), qui elle a intégré la grande tradition de la chanson française dans une logique électronique. Résultat: la pop conserve sa dimension organique tout en imposant les machines synthétiques.

Down tempo

Courant de musique électronique basé sur une quasi-absence de beats enveloppés de sons lents et envoûtants. Le down tempo possède différentes branches, selon qu'elles soient teintées de jazz, de house ou de dub. Créé à la base pour les chill out des soirées techno, son tempo est, comme son nom l'indique, toujours lent. Idéal pour faire la sieste à Ibiza comme à écouter au bureau. Des artistes comme The Orb, Kruder & Dorfmeister ou DJ Morpheus sont considérés comme les pionniers du down tempo. Les designers sonores se sont emparés de ce style, faisant parler trop souvent les médias de "lounge music" alors que le down tempo possède un panel d'influences beaucoup plus étendu. La différence avec la trip hop est parfois confuse. Certains les assimilant, d'autre basant la rupture sur l'omniprésence de beat à tendance hip-hop en trip-hop.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 17:07

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Soul

Apparue au milieu des années 50, la soul n'est rien d'autre que du rhythm'n'blues agrémenté d'une bonne dose de gospel. La soul, c'est l'âme, l'émotion à l'état brut. Une musique passionnée et profonde qui reflète l'âme de la communauté afro-américaine. Originaire d'Atlanta en Georgie, James Brown en est le parrain incontesté. Doté d'une voix puissante et hors du commun, il contribue à populariser ce style musical à travers tout les Etats-Unis dès 1956 avec sa chanson: Please, Please, Please. Il produira par la suite, des tubes par wagons entiers avant de prendre un virage funk en 1965, avec Papa's Got a Brand New Bag.

Dans les années 60, Berry Gordy crée la maison de disques Tamla Motown, à Detroit dans le Michigan. L'homme a des ambitions et du flair. Après avoir composé quelques tubes, il atteint son 1er million d'exemplaires vendu en 1961 avec Please Mr. Postman des Marvellettes et Shop Around des Miracles. Dans la foulée, il signe une pléiade de jeunes artistes, qui deviendront bientôt des stars internationales: The Supremes, emmené par la sexy Diana Ross, The Temptations, The Four Tops, le prodige Stevie Wonder ou encore les Jackson 5. Berry Gordy sait également s'entourer de compositeurs talentueux: Smokey Robinson, Norman Whitfield et le trio Holland-Dozier-Holland, auteurs de plusieurs hits pour la Motown.

Basée à New York, Atlantic Records est la grande rivale de la Motown. Cette maison de disques est dirigée de main de maître par les frères Ertegun, deux grands professionnels qui ont lancé une flopée d'artistes talentueux: Ray Charles, Wilson Pickett, Solomon Burke, Sam and Dave, Percy Sledge, Roberta Flack, Aretha Franklin et bien d'autres. Le label ne se limite pas à la soul et publie également des albums de jazz de Charlie Mingus ou John Coltrane. Natif de Georgie et aveugle depuis l'âge de 6 ans, Ray Charles est un pianiste hors pair, possédant une voix exceptionnelle. Il placera plusieurs hits au sommet des charts: Wha'd I Say, Hit The Road Jack ou encore Georgia on My Mind.

Dans le Sud, officie le label Stax Records. Située dans une ancienne salle de cinéma à Memphis dans le Tennessee, cette maison de disques possède également un jolie catalogue: Carla et Rufus Thomas, The Staple Singers, Sam & Dave, Book T. and M's, Isaac Hayes et Otis Redding qui gagnera beaucoup d'adeptes auprès du public blanc, notamment grâce à sa performance au festival de Monterey en 1967. Au même moment émerge Sly & The Family Stone, un groupe multiracial composé d'hommes et de femmes. Une première. Avec des albums comme Stand!, There's a Riot Goin'On et Fresh, le combo révolutionne la soul en y incorporant des éléments de la pop et du funk. Cette musique séduira un large public, influençant tout une génération d'artistes.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 17:08

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Reggae

A l'origine le reggae est le mode d'expression de la culture spirituelle des Rastafaris de Jamaïque. Selon la légende, le mot "Reggae" aurait été inventé par le producteur Clancy Eccles au début des années 70. En argot de Kingston, le mot "Streggae" signifiait "traînée", pour une musique destinée aux voyous, aux pauvres.

Musicalement, il est caractérisé par un rythme lent, chaloupé et répétitifs joué par une base batterie/basse/guitare, sur laquelle des cuivres ou de l'orgue viennent donner le thème. Le peuple jamaïquain n'a eu accès à la radio que dans les années 50, c'est pourquoi une grande culture musicale live s'y est développée. D'imposants big bands se produisaient alors un peu partout, jouant une musique très folklorique, donc identitaire qui donna une vraie identité à cette musique. Dès 1975, le reggae devient le terme générique de toute la musique jamaïquaine, mélange de mento, de ska, de rythm'n blues, de rocksteady et de soul.

Largement popularisé et exporté par Bob Marley la même année, la coupe rasta et les cigarettes coniques commencent à inspirer beaucoup de groupes de rock'n roll et de musique de danse. La porte est ainsi ouverte aux DJ toaster, les précurseurs des rappeurs mais aussi les inventeurs du dub.

De manière générale, on considère le reggae comme successeur du blues en tant qu'influence musicale centrale de la pop internationale. Les plus grands ont eu leurs passage reggae comme Police ou Serge Gainsbourg et sa fameuse Marseillaise rasta. Au début, dans les années 60, les groupes vocaux étaient les plus populaires tels les Wailers et les Maytals, rapidement rejoints par des chanteurs solos comme Jimmy Cliff et Desmond Dekker. Et ils se sont peu à peu mêlés aux groupes instrumentaux ska ou rocksteady comme les Skatalites. Bunny Lee et Lee Perry ont ralenti ces rythmes pour créer le reggae en tant que tel. Vinrent alors les premières stars sous les noms de Bob Marley ou de Osbourne Ruddock aka King Tubby. Tous ces artistes restent encore les références du mouvement reggae.

Dancehall

Le dancehall est apparu au cours des années 80 et rassemble des éléments de hip-hop et de reggae sur un rythme assez soutenu. Il nécessite au minimum la présence d'un DJ et d'un toaster. Pendant les années 90, des rappeurs ont incorporé des éléments dancehall dans leur musique, notamment les gangsta rappeurs... A la base, le dancehall n'est rien d'autre que du reggae offrant un beat plus soutenu et plus taillé pour les dancefloors. Les fers de lance du dancehall sont Yellowman et Shabba Ranks. Le dancehall d'un Sean Paul ou d'un Shaggy s'oriente lui plus vers le grand public car il adopte une attitude plus hip hop, et s'apparente à un mixe entre le reggae et le rap.


Dub

Musique créée dans les dancehall de Jamaïque, qui utilise les bases du reggae en les mixant avec des sonorités et des effets plus modernes comme l'écho, la réverbération ou le delay. Pour la première fois les DJ posaient leur voix sur ces rythmes où la basse et la batterie sont très mises en avant. Aux Etats-Unis, ce sont principalement les immigrés jamaïquains installés à New York qui ont développé ce style. A l'opposé, le dub a largement été influencé en Angleterre par le mouvement punk. Les pionniers du genre sont les Jamaïquains Osbourne Ruddock alias King Tubby, Lee "Scratch" Perry, Linton Kwesi Johnson (précurseur de la "dub poetry") ou Joe Gibbs. A Londres (la Jamaïque est une ancienne colonie anglaise) des immigrés tels que Aswad ou Steel Pulse importent le dub. Des musiciens alors inconnus l'incorporent à leurs sons : les Clash, les Sex Pistols, les Stranglers ou même Killing Joke. Les fers de lance du dub moderne sont Mad Professor, The Disciples, Alpha & Omega, Jah Warriors ou encore Zion Team. En France, la scène néo-dub lancée initialement par Treponem pal, se révèle aujourd'hui très active. Les figures en sont : Zenzile (Angers), Brain Damage (St Etienne), Ezekiel (Tours). Style musical à part entière, le dub influence aujourd'hui beaucoup d'autres courants, notamment électroniques.
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MessageSujet: Re: Culture musicale   Culture musicale EmptySam 7 Mai à 17:10

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Zouk

Musique et danse originaire des Antilles françaises. Au XVIIIème siècle, alors que les colons français dansaient le menuet et le quadrille, les esclaves s'adonnaient aux percussions fabriquées avec des instruments de travail (seaux, barriques...) pour s'adonner à des danses rituelles. Chaque danse célébrait alors une époque de la vie: le Léwoz pour la guerre, le Kaladja pour la lutte en amour, le Kajyanbel pour la récolte de la canne à sucre ou le Toumblak, danse d'amour et de fertilité pour les hommes et la terre.

Après l'abolition de l'esclavage en France (grâce à Victor Schoelcher le 27 avril 1848), les danses à orchestre plus gaies et profanes deviennent populaires. Arrive alors la biguine, à la fois tonique et lascive qui permet de séduire sur des rythmes rapides. Son dérivé le zouk, plus lent et facile à danser, plus langoureux aussi va alors prendre le pas sur toutes les autres musiques et s'imposer comme véritable symbole des antilles. Sur un rythme trinaire très marqué, des chanteurs et chanteuses aux voix douces déclament suavement des ritournelles simples parlant d'amour principalement. En France, on découvre surtout le grand Frankie Vincent qui initie les "métros" (-politains) aux coquineries zouk après que l'inoubliable Compagnie Créole ait fait découvrir les rythmes des îles aux continentaux. Kassav' prend alors le relais dans une veine plus world music avant que dans les années 90, Zouk Machine n'enfonce le clou avec son fameux Maldon. Mais tout cela n'est que la façade commerciale du zouk qui, dans les DOM TOM, expérimente une scène moins estampillée "exotique" et plus pointue. Les artistes phares sont alors Jocelyne Labylle, Jocelyne Béroard (de Kassav'), Patrick St Eloi, Leïla Chicot, Tanya St Val, Edith Lefel ou Alex Catherine. Apparaît alors le zouk love, version moite du zouk traditionnel, beaucoup plus lent, à danser complètement "collé-serré". L'un des jeux favoris des pratiquants est ainsi de danser avec son ou sa partenaire en restant dans le même carreau au sol. On dira ce qu'on voudra, ça crée des liens.

Le marché du disque de zouk, s'il n'est pas très médiatisé, est pourtant gargantuesque à travers le monde. Des groupes comme Kassav' remplissent Bercy quand ils le veulent et après une petite pause à la fin des années 90, le zouk semble repartir aujourd'hui de plus belle avec le dynamisme que lui insuffle la scène hip-hop actuelle, notamment Dis L'Heure de Zouk.

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Mambo

Danse cubaine popularisée aux Etats-Unis après 1945. Ancêtre du cha-cha et proche de la rumba, le mambo fut créé par les descendants des esclaves noirs introduits dans l'île de Cuba par les espagnols. Sa sonorité est caractérisée par une rythmique jouée aux bongos et aux maracas sur laquelle un thème musical récurrent donne la mélodie. Les déhanchements de sa danse apportaient un côté exotique fait pour séduire en plus des poils virils qui s'échappent des chemises des danseurs. Aujourd'hui le mambo, très apprécié des danseurs latins, inspire beaucoup les DJ d'easy listening.
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